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defense usagers banque

6 octobre 2013

Votre compte était à découvert ? Faites payer votre banque !

Votre compte était à découvert ?

 Faites payer votre banque !

 

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Récemment voté à l’Assemblée nationale, le plafonnement des commissions d’intervention en cas de découvert sur son compte en banque a été globalement bien accueilli. Dans son récent article sur ces commissions, la riveraine et banquière Berengere1981 salue ainsi une « mesure juste ».

Je ne partage pas son opinion : ces commissions sont le plus souvent prélevées de façon abusive par les banques. D’ailleurs, si votre banque vous a prélevé ces sommes – que la nouvelle loi plafonne à 8 euros par intervention et 80 euros par mois –, vous pouvez assez facilement obtenir un remboursement.

Une somme facturée en plus des agios

La définition officielle

Selon la Fédération bancaire française (FBF), la commission d’intervention couvre les coûts humains et matériels de l’analyse par la banque d’un compte dès lors qu’une opération entraîne une irrégularité de son fonctionnement. Ce qui inclut les opérations portant son solde au-delà de son autorisation de découvert.

Cette intervention permet de déterminer s’il faut accepter ou rejeter l’opération. Elle participe à la confiance générale dans les moyens de paiement et à leur équilibre économique.

La commission d’intervention est prélevée par la banque lorsqu’une opération débitrice (retrait, prélèvement, chèque…) se présente alors que vous êtes au-delà de votre découvert autorisé.

Elle vient s’ajouter aux agios, qui eux dépendent du montant et de la durée du découvert.

Cette commission rémunère l’intervention d’un conseiller, qui va examiner la situation de votre compte et décider d’accepter ou de refuser un paiement.

Ce traitement au cas par cas permet à votre conseiller de tenir compte de votre situation.

Il peut décider d’honorer un prélèvement malgré le dépassement de votre découvert autorisé, vous évitant ainsi des frais de rejet et d’autres problèmes avec votre prestataire. Mais si vous tirez trop sur la corde, votre conseiller peut décider de ne plus valider vos paiements.

Pas d« intervention » quand on paie par carte

Voilà pour l’idée de base qui est plutôt bonne, un peu de souplesse vaut mieux qu’un rejet automatique, même si on peut se demander si un tel service coûte réellement 8 euros par opération.

Mais la vraie entourloupe est ailleurs : les banques prélèvent aussi cette commission sur les paiements et retraits effectués par carte bancaire. Or ces derniers sont automatiques et irrévocables, aucun humain n’intervient pour valider ou refuser le paiement.

Conclusion : si on vous a facturé dans ces conditions, votre banque vous a fait payé un service qu’elle ne vous a pas fourni. Je laisse le soin aux juristes de mettre un nom sur cette pratique.

Avec l’avènement de la carte bancaire, les frais liés aux découverts sont ainsi devenus une poule aux œufs d’or pour les banques, les commissions décrites ici s’ajoutant aux agios, qui représentent 15% et 20% d’intérêt sur les sommes concernées.

D’après le ministère de l’Economie, les commissions seules représenteraient deux à trois milliards d’euros par an. Sachant que 40% des transactions en France sont réalisées par carte bancaire, on peut imaginer le montant du pactole indûment engrangé.

Des sommes importantes étant en jeu, on comprend mieux pourquoi les députés ne sont pas allés au fond du problème en votant l’interdiction pure et simple de ces commissions.

Pourtant, ces deux à trois milliards d’euros ne seraient-ils pas plus utiles si ils étaient dépensés dans l’économie par les Français ? Ne serait-ce pas un bon moyen de leur redonner du pouvoir d’achat ?

Suivez mon mode d’emploi pour vous faire rembourser des commissions d’intervention

En attendant les « class actions » à la françaises, qui permettraient à l’ensemble des consommateurs lésés de mener un recours judiciaire commun, chacun peut réclamer le remboursement de ces commissions à sa banque.

Vous pouvez d’abord lui faire part de votre étonnement à votre conseiller concernant la facturation de commissions « d’intervention » alors que personne n’est « intervenu ». Mais les pouvoirs de ce dernier étant limités, vous obtiendrez rarement satisfaction.

La solution la plus rapide est d’envoyer directement un recommandé à votre directeur d’agence ou au service client au siège de votre banque. Dans ce recommandé, vous détaillerez les sommes qui vous ont été prélevées et en demanderez la justification et le remboursement.

La banque devrait vous répondre, dans des termes difficilement compréhensibles, que les commissions sont justifiées mais qu’elle consent à vous faire un « geste commercial » – souvent entre 10% et 50% des sommes prélevées.

Ne faites pas de mauvais esprit, la banque n’essaye pas de vous faire taire : elle vous fait cette fleur « eu égard de vos excellentes relations commerciales ».

Refusez le « geste commercial » proposé

Une fois ce courrier reçu, vous êtes paré pour la deuxième étape.

Vous pouvez informer votre banque que malgré son geste, vous n’êtes satisfait ni par ses réponses, ni par le montant du « geste commercial », et que vous allez en référer au juge de proximité du tribunal d’instance le plus proche de chez vous (c’est lui qui est compétent pour les litiges portant sur des sommes inférieures à 4 000 euros).

Votre banque ne prêtera pas vraiment attention à ces menaces de tribunal. Ses employés en reçoivent des centaines tous les jours.

Mais vous pouvez maintenant préparer votre dossier pour le juge de proximité. Sur papier libre et sans oublier les mentions obligatoires que vous trouverez sur le site du service public, préparez :

un récapitulatif rapide de votre relation avec votre banque ;

la liste des commissions d’intervention concernées ;

un résumé de vos démarches auprès de la banque (le recommandé précédent) ;

la réponse de la banque, qui ne justifie pas en quoi ces commissions seraient effectivement la rémunération d’un service ;

tous vos relevés de compte comportant des commissions d’intervention, ou bien le relevé de frais annuel ;

une demande de condamnation de la banque au remboursement de l’intégralité des commissions, ainsi qu’à des dommages et intérêts pour préjudice moral à hauteur du montant des commissions ;

un timbre fiscal de 35 euros à coller sur votre déclaration.

Déposez votre dossier en autant d’exemplaires que le greffier vous demandera au tribunal d’instance compétent. Bravo !

Le tribunal va en transmettre une copie à votre banque. Il ne vous reste plus qu’à attendre.

Vous êtes maintenant en position de force

Rares sont les banques qui osent aller au tribunal pour ce genre de dossiers indéfendables. Et quand elles y vont, elles perdent.

Vous allez donc probablement recevoir un coup de fil du service client/juridique/contentieux de votre banque, qui va vous proposer le remboursement de vos commissions.

Vous êtes maintenant en position de force : votre banque ne souhaite vraiment pas aller au tribunal, la date de l’audience approche et c’est désormais vous qui fixez les conditions.

Combien demander ? Une base raisonnable, c’est la somme que vous réclamiez au tribunal (le remboursement plus les dommages et intérêts).

Cependant, il ne faut pas oublier de rémunérer certaines clauses qui vont être ajoutés dans le règlement amiable négocié entre vous et votre banque.

Elle vous demande de clôturer votre compte à l’issue du règlement du litige ? Ou souhaite que l’accord ait un caractère confidentiel ? Ces clauses doivent être rémunérées : vous avez été victime d’une facturation abusive, il ne vous appartient pas d’en supporter les conséquences. Un changement de banque entraine des désagréments et vous oblige à faire des démarches.

Libre à vous de déterminer le « prix » de chaque clause qui vous est proposée.

Une fois négociés les clauses de l’accord et le montant qui vous sera versé, ne vous reste plus qu’à signer le protocole d’accord et attendre le chèque.

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6 octobre 2013

Exemple de frais bancaires Credit agricole "comprendre"

Comprendre les frais bancaires

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Un compte débiteur se traduit forcément par des frais bancaires. Tour d’horizon de la réglementation et des tarifs applicables selon les situations…

Découvert autorisé : intérêts sur facilité de caisse

Votre banquier peut vous accorder un découvert d’un montant généralement calculé en fonction de vos revenus. Cette « réserve » d’argent s’apparente à un prêt d’un montant prédéfini et pour une durée limitée. En d’autres termes, même autorisé, un découvert engendre des frais sous forme d’intérêts (ou agios). Le taux applicable est indiqué dans le  document que vous avez signé le jour de l’ouverture du compte ou pour votre demande de découvert. Cette facilité de caisse n’est pas extensible : si vous dépassez la durée ou le montant, vous entrez alors dans le cas de figure des découverts non autorisés qui engendrent des frais plus importants et peuvent conduire à l’incident de paiement.

Découvert non autorisé : commissions et intérêts très élevés

Si votre compte est débiteur alors que vous n’avez pas de découvert autorisé, ou si vous avez dépassé le seuil fixé avec votre banquier, la facture s’alourdit considérablement. En effet, comme pour un découvert autorisé, vous serez dans l’obligation de payer des intérêts sur les sommes débitrices, mais le taux sera nettement plus élevé (autour de 18 % en moyenne). De plus, une commission sera appliquée sur chaque opération (paiement par chèque, par carte bancaire, etc.) que vous effectuerez tant que la situation de votre compte n’aura pas été régularisée. A ce stade, votre banque peut à tout moment décider de rejeter vos chèques et prélèvements automatiques. A titre indicatif, le rejet d’un chèque ou d’un prélèvement peuvent respectivement couter jusqu’à 50 et 20 euros, le tarif variant bien entendu selon les banques. Cette situation peut vous conduire à l’interdiction bancaire avec une suppression de vos moyens de paiement (carte, carnet de chèques, etc.).

Comment éviter l’escalade ?

Pour éviter d’en arriver là, la première mesure à prendre est bien entendu de suivre ses comptes. Aujourd’hui, les banques proposent des accès Internet, et parfois même des applications pour optimiser la gestion de son budget, qui facilitent le suivi. Il arrive malgré tout que les dépenses dérapent. Dans ce cas, faire l’autruche n’est jamais la bonne solution. Si malgré toutes les précautions prises, votre compte risque de devenir débiteur, ayez le réflexe d’en parler à votre conseiller avant. Dans la plupart des cas, il se montrera compréhensif et étudiera la situation avec vous afin de vous proposer la solution la plus adaptée : autorisation de découvert, prêt, etc. Dans tous les cas, les solutions envisageables seront étroitement liées à vos revenus mais aussi à votre comportement bancaire. Typiquement, si votre banque estime que vous présentez un profil à risque, elle se montrera moins encline à trouver les meilleures solutions pour vous et appliquera la réglementation sans états d’âme.

6 octobre 2013

Les banques n'ont aucune leçon à donner !

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Combien l état ou la banque de France ont donné de milliards pour renflouer les banques qui avaient mal gérer l'argent des usagers ?

6 octobre 2013

« Le banquier n'a jamais été l'ami du client, mais ces dernières années il est devenu un danger permanent pour celui-ci ».

« Le banquier n'a jamais été l'ami du client, mais ces dernières années il est devenu un danger permanent pour celui-ci ».

Tarifs bancaires : abus et défense du consommateur

Quand le service frise l’arnaque !

Le sujet de la transparence et des tarifs des services bancaires fait débat. Pour cause, 1 Français sur 4 a déjà eu un litige avec sa banque ! Agios, pénalités, "services" payants, les banques facturent à tout va ! Combien ça coûte vraiment et comment se défendre, on vous dit tout !

Plus de 28 milliards d’euros de bénéfices nets : c’est ce que les 6 premières banques Françaises ont encaissées en 2006, soit 27 % de plus qu’en 2005 et 2007 s’annonce encore meilleure. Jamais les banques n’auront gagné autant d’argent sur le dos de leurs clients… Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Erreurs de gestion, prélèvements répétés, opérations de plus en plus chères... Le ras-le-bol se généralise. Enquête sur un mal français.

Les banques nous volent-elles ?

Pour l’association de consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), c’est clair, "les banques sont décidées à faire payer de plus en plus d’opérations à leurs clients, et de plus en plus cher." Une phrase qui résume plutôt bien ce que pensent aujourd’hui une majorité de clients. En effet, selon un sondage publié en mars dernier*, 3 Français sur 10 estiment que les banques placent leurs intérêts avant ceux de leurs clients. Ils sont tout autant à déclarer vouloir plus de transparence sur les frais bancaires et pour cause, 1 Français sur 4 a déjà eu un litige avec sa banque.  Que leur reprochent-ils ? Un, d’augmenter de plus en plus souvent leurs tarifs. Deux, de faire payer des prestations traditionnellement gratuites. Trois et surtout, de faire tout cela sans prévenir. Les exemples d’indélicatesses, pour ne pas dire plus, foisonnent. C’est le cas d’Hélène, cliente depuis de nombreuses années chez CIC qui s’est vue dernièrement facturer des envois de chèquiers à domicile, un service qu’elle n’a jamais demandé !

Plus de 180 "services" tarifables !

Pourtant, selon la Fédération bancaire française (FBF), la grille tarifaire dans l’Hexagone reste en-deçà de la moyenne européenne. Concernant les prix pratiqués par les banques françaises, la FBF rappelle « qu’ils sont, à 130 euros par an, dans la moyenne européenne et même en dessous (145 euros) ». Règlementer les tarifs bancaires ? Cela menacerait une activité qui emploie 400 000 salariés et génère 2,8 % du PIB. Un argument imparable auprès du législateur surtout quand on sait que le pouvoir financier est le premier en France… En réalité jusqu’aux années 90, très peu de services bancaires étaient payants. Aujourd’hui les associations de consommateurs répertorient auprès des établissements financiers Français près de 180 services tarifables dont seuls quelques uns sont plafonnés par la loi. Mais dès lors, comment s’y retrouver ? D’abord en connaissant les droits et devoirs de votre banque. Pour Jean-Marie Dufaix, Président d’AACAB il existe certaines conditions bonnes à vérifier avant de payer…

Avez-vous donné votre accord pour payer des frais ?

Le décret du 24 juillet 1984 oblige les Etablissements financiers à informer préalablement les usagers avant de ponctionner des frais. De plus, les articles L 122-3 et suivants du Code de la Consommation exigent de l’établissement bancaire qu’il obtienne l’accord du client avant d’opérer des "prélèvements". Ainsi, "si les frais qui vous sont facturés ne sont pas indexés dans la plaquette tarifaire de votre banque, le banquier doit vous les rembourser" insiste Jean-Jacques Dufaix.

Bon à savoir : "si vous êtes client de la même banque et que vous avez souscrit votre convention avant les années 90, il est possible que vous n’ayez pas donné votre accord pour que votre banque vous fasse payer des frais sur la gestion de votre compte. Si vous êtes dans ce cas, refusez de signer une nouvelle convention qui irait dans ce sens et surtout refusez de payer les éventuels frais que l’on vous réclamerait", précise le Président d’AACAB.

Les banques ont-elles l’obligation de faire connaître leurs tarifs à l’usager ?

- OUI. L’article 7 du décret du 24 juillet 1984 précise que "les établissements de crédit sont tenus de porter à la connaissance de leur clientèle et du public les conditions générales de banque qu’ils pratiquent pour les opérations qu’ils effectuent", rappelle Jean-Jacques Dufaix Président de l’association d’aide contre les abus bancaires (AACAB). On peut se procurer ces informations dans les brochures tarifaires des banques. Des frais non signalés ne peuvent être facturés…

Les frais correspondent-ils réellement à un service ?

Payer en contrepartie d’un service paraît tout à fait logique. En revanche en vous demandant de payer pour un service qui n’en est pas un, votre banque est en faute et vous pouvez exiger d’être remboursé.

Combien ça coûte ?

Votre carte bleue à un prix

La simple carte de base permettant le retrait d’espèces coûte en moyenne 17,11 Euros par an. Si vous préférez une carte de paiement à débit différé, il vous en coûtera alors en moyenne 37,40 Euros. Quant aux avantageuses Mastercard et Visa, il faut compter entre 40 et 43,50 euros en moyenne et rajouter peu ou prou la même somme pour un débit différé.

Attention chèque rejeté

Les frais prélevés par la banque pour un chèque rejeté d’un montant  inférieur à 50 euros ne peuvent pas dépasser 30 euros. Au-delà de cette somme, le montant est libre d’où des écarts très importants sur le marché avec des frais variant entre 30 à 68,38 euros selon la banque. Sans compter que certaines banques facturent également la lettre d’information préalable au rejet qui varie selon les banques de 8,40 euros à 12,90 euros. Ces coûts comprennent la lettre d’injonction, le certificat de non paiement, la déclaration à la Banque de France, le blocage de provision, les frais de dossier.

Vous avez dit opposition ?

Sur carte, il vous en coûtera en moyenne 21,14 euros et 14,27 sur un chèque et 20,99 euros si c’est votre chèquier qui est en cause et enfin 13,40 euros si c’est une opposition sur prélèvement.

La gestion de mon compte est-elle gratuite ?

La gestion de compte est encore presque partout gratuite, seules 5 banques la facture de 4 à 30 euros par an. Pour consulter votre compte à distance, il vous en coûtera de 0 à 7 euros par mois sur Internet. Seule la société générale facture 16 euros par an l’accès au service de consultation et d’édition de relevés sur automate.

Virements et prélévements

Ces opérations ont également un coût. Par exemple un virement permanent il faut compter en moyenne 0,80 euros en moyenne par opération.

Que faire en cas de litige ?"Si vous pensez être victime d’abus ou de défaut de conseil de la part de votre banque la première chose à faire est d’envoyer un courrier recommandé à votre banquier", explique Sandrine Perrois, juriste au CLCV. Si vous n’arrivez pas à trouver un arrangement à l’amiable avec cette dernière, prenez contact avec une association de consommateur qui étudiera avec vous le litige et vous conseillera sur les recours possibles.

A qui s’adresser ?

Aux associations de consommateurs - CLCV (Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie). Tél. : 01.56.54.32.10www.clcv.org - UFC-Que choisir 233, bld Voltaire, Paris 11 Tél. : 01 43.48.55.48 - Aacab (Association d’Aide contre les Abus bancaires) 53, impasse de l’Odet. BP 21417. 29104 Quimper Cedex. Tél. : 0810.33.14.66. - Afub (Association Française des usagers des banques) 5, place Auguste Métivier. Paris 20. Tél. : 01.43.66.33.37 - CDVCB (Comité de Défense des victimes de chèques de banque)www.cdvcb.free.fr - Fnacab (Fédération Nationale d’Action contre les Abus Bancaires)www.lecaab.com

Les médiateurs de banque - Fédération Bancaire Française (FBF) Monsieur le médiateur, boîte postale n°151. 75422 Paris Cedex 09

- Association des sociétés financières Monsieur le médiateur de l’ASF 75854 Paris Cedex 17

Les Autorités de contrôle DGCCRF (Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) 59, bld Vincent Auriol. 75703 Paris cedex 13. Tél. : 01.44.87.17.17www.dgccrf.minefi.gouv.org

En cas de surenderrement, et pour saisir la commission de surendettement,

http://vosdroits.service-public.fr/...

*Sondage réalisé par l’Institut LH2 pour l’éditeur Max Milo les 30 et 31 mars dernier auprès d’un échantillon de 1003 Français âgés de 18 ans et plus. *2D’après la dernière étude sur la banque de détail dans le monde, réalisée par Capgemini Consulting, l’Efma et ING.

6 octobre 2013

Questions/Réponses

  1.  

Bonjour à tous,

J'avais pris un PEL en aout 2002 (remunération 4,50% prime d'état incluse, droit à pret de 4,97%) qui allait donc atteindre son 4eme anniversaire dans quelques mois.

Je viens de recevoir un coup de fil de mon conseiller qui m'a annoncé que suite à un défaut de versement en 2003, mon PEL avait été cloturé par la compatabilité!

Effectivement, j'avais effectué un versement initial en 2002 d'environ 6000 euros et avais omis en 2003 de faire un virement de 540 euros comme le précisait le contrat (c'est une erreur de ma part mais jamais aucun courrier ne m'en a averti).
A partir de 2004, j'ai mis en place un virement mensuel de 45 euros et avant sa cloture, mon PEL contenait environ 7300 euros.
Je pense que je n'ai aucun recours, vu que je suis fautif.

Mais après un grand désarroi, je me suis dit que ce n'était peut-être pas si 'dramatique que cela', je m'explique:

Nous allons acheter dans 1 mois une maison pour laquelle je ne comptais pas utiliser mon PEL (4 ans non atteints et taux bien plus interessant que les 4,97% du PEL).
Par contre nous comptons peut-être financer dans 5-7 ans des travaux d'agrandissement pour cette même maison.

Alors je me dis, n'est ce pas mieux d'ouvrir un 'nouveau PEL' maintenant qui, bien que sa rémunération soit bcp moins attractives que mon ancien PEL, me donnera droit à un pret à 4,2% au lieu des 4,97% quand nous ferons les travaux.

J'ai essayé de faire le bilan de ceci:

inconvénients:
- je perd un placement à 4,5%
- je perd tous mes droits à prêts obtenus jusqu'alors sur mon ancien PEL
- je perd la prime d'état sur les intérets perçus entre aout 2005 et la date d'aujourd'hui

avantages:
- notre futur prêt pour les travaux sera quand même bien moins couteux que si j'avais conservé l'ancien PEL

N'étant pas un professionnel, j'aurai aimé avoir vos avis sur mes conclusions et savoir je n'oubliais pas d'inconvénients??
Vais-je avoir d'autres prénalités? je suis un peu en stress vis à vis de ça..

Question subsidiaire : ai-je un recours auprès de ma banque sachant qu'elle ne m'a jamais prévenu du défaut de versement?

Merci de me rassurer (ou pas) :-)

Bien cordialement,

Julien

 

Oui, effectivement, vous avez commis une 'faute' en ne respectant les versements minimums sur le PEL. Celui-ci aurait dû être fermé fin 2003.

Mais (pour moi) votre banque commet aussi une erreur. Elle aurait dû vous en avertir en 2003 (elle a un rôle de conseiller). Au pire, en 2004, lorsque vous avez modifié vos versements, ce point aurait dû être vu. On peut supposer que ce problème surgit maintenant car votre banque doit avoir soit un contrôle fiscal soit un audit interne.

On est d'accord sur les conséquences. Le PEL doit être fermé sans que vous puissiez bénéficier des avantages en terme de crédit ou de prime d'état. Par contre, un bon compromis serait que vous touchiez quand-même une rémunération équivalente au 4,5% (vérifiez les intérêts que vous avez touché).

Sur la suite, un nouveau PEL sera plus avantageux pour le taux de crédit. Néanmoins (suivant le montant prévisible de vos travaux) un CEL peut être plus intéressant et aussi plus souple sur les versements.

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6 octobre 2013

PROCHAINEMENT SUR CE SITE UNE PETITION

Pétition

Clients mécontents des banques
PETITION POUR UN DROIT AU CREDIT OPPOSABLE
ET CONTRE LES FRAIS BANCAIRES ABUSIFS

A Monsieur le Président de la République et aux parlementaires

Ménages et entreprises sont contraints de disposer d’un compte bancaire pour leurs dépenses de tous les jours. Cinq banques se partagent 80% du marché de la distribution des moyens de paiement et de crédit : ces établissements se retrouvent donc en position dominante vis à vis de clients captifs. Cette situation d’oligopole conduit les banques à des abus et dérives tels que des frais bancaires élevés et une opacité des tarifs dénoncés par la Commission européenne en septembre 2009.

Malgré le plan de sauvetage de 360 milliards d’euros du gouvernement, les banques françaises ont dû admettre qu’elles ne tiendraient pas leurs engagements d’augmenter le volume des crédits de 3 % à 4 % sur l’année 2009. La Banque Centrale Européenne et la Banque de France ont même constaté une contraction d’un crédit court terme pourtant vital pour financer l’activité de tous les jours.

Les banques ont en réalité délaissé leur métier traditionnel – sécurisation des fonds déposés et distribution de crédit – pour investir des domaines plus profitables : les activités de marchés représentent une part toujours plus importante de leurs résultats. Les banques alimentent donc la spéculation et une économie casino avec l’argent des Français, et assèchent de fait l’offre de crédit. Au final, ce sont les ménages et les TPE-PME qui paient les conséquences de la crise financière avec 70 000 défaillances d’entreprises et près de 500 000 chômeurs supplémentaires en 2009.

La crise des subprimes a rappelé une règle d’or en matière d’orthodoxie financière : le montant d’un crédit est déterminé par la capacité de remboursement du client. Or, les ménages modestes et les petites entreprises qui ne sont pas en capacité d’épargner, paient en permanence des agios assortis de commissions d’intervention élevées, mais ils se voient en même temps refuser l’accès au crédit par leur banque. Pourtant, un ménage ou une entreprise qui parvient à payer un découvert à un taux élevé, peut a fortiori rembourser un crédit court terme du même montant facturé au prix du marché.

Nous demandons donc l’instauration d’un droit au crédit opposable. En clair, les banques auraient l’obligation de motiver par écrit tout refus de crédit. Le client aurait la possibilité de contester cette décision devant le Médiateur du crédit qui serait alors chargé de rechercher une solution avec la banque s’il estime le rejet du dossier non fondé. En cas d’échec de la médiation, la DGCCRF serait à son tour saisie et pourrait être amenée à condamner la banque pour refus de vente. Le droit au crédit opposable permettrait ainsi de rééquilibrer la relation entre les clients et leur banque, et en particulier de mieux répondre aux besoins des ménages et des entreprises qui sont les vrais acteurs de l’économie réelle.

Nous demandons l’instauration d’une véritable offre de crédit et la suppression des frais bancaires abusifs. Le gouvernement a les moyens d’imposer un changement radical des pratiques des banques via la participation de l’Etat au capital du groupe Banque Populaire-Caisse d’Epargne : en effet, la BPCE pourrait se donner pour ambition de développer le crédit court terme au taux du marché. Elle pourrait également décider de supprimer les frais bancaires sur la gestion du compte et les dates de valeurs sur les chèques qui ponctionnent la trésorerie des entreprises et le pouvoir d’achat des ménages. Les banques concurrentes seraient alors contraintes de s’adapter à ces nouvelles pratiques pour ne pas perdre tous leurs clients. Le paysage bancaire s’en trouverait ainsi profondément et durablement modifié puisqu’il serait à nouveau au service des entreprises et des ménages. De la croissance.

 

6 octobre 2013

ABUS BANCAIRES

 ieenvenus sur ce nouveau blog qui servira de partage aux usagers bancaires qui supportent des abus bancaires ou des injustices. N hésitez pas à poser vos problèmes.

Agios à outrance, blocage de carte etc...

Uni, nous pourrons mieux agir.

Merci

Michel

La France de toutes sensibilités se mobilise contre le système bancaire

Le système bancaire compte sur votre soumission à sa loi.

Sa loi bancaire qui peut détruire une entreprise, une famille, une vie… Mais les temps changent et le suicide des chefs d’entreprises ou particuliers* floués par les banques n’est pas la solution.  Il faut réagir et manifester son refus des abus bancaires. Des personnes de toutes sensibilités politiques, religieuses, professionnelles, se joignent à mon combat et aujourd’hui forment en France un réseau de plusieurs milliers de personnes.

On y peut rien ? Vous savez que des gouttes d’eau forment un océan ! Alors le combat continue et ne cessera pas avant que la loi scélérate des banques ne change.

Il doit y avoir une différence entre une application raisonnable du système bancaire et les délires et abus bancaires qui tuent* chaque année des hommes et des femmes  écrasés par des frais bancaires qui mécaniquement vous conduisent vers la mort certaine de votre entreprise, votre foyer, votre vie… Alors qu’un système plus allégé, plus humain,  vous permettrait de vous refaire et vous sortir de l’ornière… Comment admettre qu’une opération informatisée de rejet de prélèvement automatique de 15 euros pour une facture EDF, la banque vous prenne 20 euros de frais de rejet ? … et ce n’est qu’un petit exemple…certaines entreprises paient des 10, 20 milles euros d’agios par an !  Comment s’en sortir ? comment relever la tête ? Mais non  ! dès que l’animal est blessé, les charognards salivent… En faisant la part des choses, il n’y a pas de haine dans mon combat contre  » le banquier «   celui que l’on rencontre dans une agence, mais bien contre « les décideurs » au plus haut niveau des banques qui font leurs petits arrangements sans la moindre considération humaine. La lutte c’est contre le système bancaire abusif qui croit pouvoir faire sa loi encore pour longtemps.

Nous allons nous unir et leurs montrer qu’ils se trompent !

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